Le mal de dos
Qu’est ce qu’un mal de dos ?
Le mal de dos peut concerner des cervicalgies (haut du dos), des dorsalgies (milieu du dos) ou des lombalgies, plus fréquentes (bas du dos) ou lumbagos. Le dos est constitué par la colonne vertébrale qui entoure le canal vertébral et protège la moelle épinière. Plusieurs éléments de cette charpente peuvent être responsables de douleurs (vertèbres, disques intervertébraux, articulations et ligaments, muscles, nerfs…) caractérisées par leur intensité, leur rythme (nocturne pour les douleurs inflammatoires, diurnes et déclenchées par les mouvements pour les douleurs mécaniques) et leur cause…Le mal de dos limite les activités quotidiennes et génère un stress aggravant le mal de dos : un cercle vicieux s’installe qu’il convient de rompre rapidement.
Quels sont les facteurs de risque ?
Il existe des facteurs de risque et des facteurs déclenchant ou aggravant le mal de dos : l’âge, la surcharge pondérale, certaines prédispositions familiales, les traumatismes (violents ou répétés lors de certains sports), le port de charges lourdes, des postures inadaptées (au travail, conduite automobile). Enfin, la psychologie joue un rôle important : anxiété, conflit, dépression sont à la fois causes et conséquences du mal de dos.
Comment se manifeste le mal de dos ?
La lombalgie aiguë se manifeste par une douleur lombaire basse, de survenue brutale, après un faux mouvement ou un effort par exemple, pouvant irradier vers les fesses et la partie postérieure des cuisses : tous les mouvements sont alors limités (sensation de blocage lombaire).
En chronique, les douleurs sont moins intenses mais se répètent, surtout lors du port de charges lourdes, de longs trajets ou de station debout prolongée. Classiquement, le repos soulage le mal. La nuit, les douleurs du dos se calment et ne réveillent pas le patient. Attention ! Le mal de dos peut être également secondaire à une infection, une tumeur ou une fracture. Dans ces cas, le traitement de la cause fait disparaître ou atténue les symptômes : antibiotiques, immobilisation voire intervention chirurgicale, radiothérapie…
Peut-on prévenir le mal de dos ?
Hygiène de vie au quotidien et exercices de musculation et d’assouplissement aident à renforcer la ceinture lombaire. Il faut éviter le surpoids et les mauvaises postures .Soulever une charge s’apprend : plier les jambes et non le dos et si l’objet est lourd, le prendre près du corps et se relever lentement (pas de mouvement brusque).Veiller aussi à utiliser une bonne literie (matelas à mémoire de forme) et éviter surmenage et stress en pratiquant la relaxation. Enfin, certains sports sont à éviter en cas de mal de dos (jogging) et d’autres à privilégier (natation).
Quels sont les traitements ?
Dès que le dos fait souffrir, il faut consulter son médecin traitant, qui jugera de l’opportunité de rencontrer un spécialiste ou de prescrire des examens complémentaires. Après un traumatisme violent, il est indispensable de consulter le plus vite possible, voire d’appeler les secours sans bouger pour éviter d’aggraver les lésions. Les antalgiques (paracétamol, aspirine) soulagent mais ne guérissent pas le mal de dos.
Les anti-inflammatoires (ibuprofène, corticoïdes…) par voie orale ou locale (pommade, gels) atténuent les douleurs excessives en cas d’inflammation importante. Enfin, les myorelaxants ou les dérivés morphiniques seront réservés aux douleurs intenses.
D’autres solutions non-médicamenteuses existent : homéopathie, phyto ou aromathérapie. N’hésitez pas à demander conseil à votre Pharmacien !